« Tout le monde se plaint du défaut de circulation de l’argent dans le pays. Mais savez-vous ce qui explique cela ?
Pendant longtemps dans ce pays, l’argent a circulé dans des mes mains non indiquées, les mains de ceux qui ne travaillaient vraiment pas et qui recevaient de l’argent distribué gratuitement ou acquis frauduleusement, donnant ainsi le sentiment que tout va bien alors que nous ne produisons pas assez. Par ce jeu, ou ce biais, les règles du marché ont été faussées, car le pouvoir d’achat de ces gens c’est amélioré sur une base illusoire et éphémère.
Plus simplement, l’argent avait pendant longtemps, circulé anormalement dans ce pays. Et maintenant que tout commence par rentrer dans l’ordre normal, un déficit d’analyse de la part des observateurs fait croire que c’est anormal. A l’observation, ceux qui se plaignent appartiennent à deux ou trois catégories :
1- les faux riches ou ceux qui gagnaient l’argent sans travailler vraiment ou sans travailler sérieusement ;
2- les personnes en rapports commerciaux, ou d’affaires ou avec eux ; et dans une moindre mesure,
3- les nostalgiques du système politique distributeur impulsif et automatique d’argent.
Maintenant que les temps ont changé, et que les finances publiques ne dissolvent plus les deniers publiques dans des dépenses privées ou des quasi-dépenses publiques d’agrément, dans le seul but d’en tirer les dix pour cent de gain illicite, les faux riches d’hier, qui truquaient, par leur folles dépenses la fixation du prix, par le libre jeu de l’offre et de la demande, ne sont plus en odeur de sainteté avec l’argent, ou les sources occultes de financement. Cela est normal.
Progressivement, le pays prendra un nouvel envol. La richesse promise à la distribution mais jamais distribuée par l’autre, sera enfin redistribuée. Les salaires payés à des sous diplômés en tant que hauts cadres, ou à des faux diplômés, resteront dans nos caisses. Les fausses promotions cesseront avec leurs incidences sur notre trésor, le mal diminuera ; oui il diminuera, car le mal étant consubstantiel au bien et à la vie, seul le limiter et le réduire serait raisonnablement admis.
Gardons espoir, le Bénin est sur la bonne voix !
Que Dieu bénisse le Bénin !
Vive l’Afrique !
Vive le Bénin !
Vive la nouvelle orientation et ces porte-flambeaux.
Dr Oswald KPENGLA-S., votre serviteur.