LA CLEF DU DÉVELOPPEMENT PERSONNEL DURABLE, ou LA VOCATION DE L’HOMME
La théorie de développement personnel durable (DPD) qui se trouve au cœur de ce blog, peut être définie comme l’ensemble des mécanismes, des théories et pratiques raisonnés et raisonnables qui permettront à l’être humain de s’épanouir totalement et entièrement, par lui-même, pour lui-même et pour la société[1] afin d’assurer à l’humanité un bien-être à long terme.
- S’épanouir par lui-même, car nul en dehors de l’homme lui-même ne peut réussir l’amélioration de ses conditions propres. L’homme doit donc s’interroger sur lui-même et sur les actes qu’il pose. Toute personne aspire au bonheur. Mais savons nous tous ce qu’est le bonheur est comment l’avoir ? S’il est difficile de définir le bonheur (nous y reviendrons amplement), il est possible tout de même d’esquisser quelques règles pour y accéder. On peut me demander tout de suite comment accéder à une chose qu’on ne peut définir ? C’est bien juste. Mais s’il est vrai que définir le bonheur est difficile à cause de son caractère personnel, fuyant et protéiforme, il faut admettre que tous les hommes en ont une représentation plus ou moins claire sur laquelle il est difficile de les distraire. Donc la quête du bonheur n’est pas une démarche vaine.
- S’épanouir pour lui-même car l’homme améliore ses conditions pour en profiter personnellement. Il n’y a donc pas de bonheur pour le compte d’autrui, ou de bonheur par procuration.
- S’épanouir pour la société car l’homme n’existe que parce qu’il est dans une société, dans un environnement. Le sens de la vie se détermine par référence la communauté dans laquelle se meut l’homme. S’il réussi, il réussi pour la société et s’il échoue la société a échoué. La chaîne que constitue la vie trouve donc son sens dans le bonheur collectif ou partagé. En cherchant à améliorer sa vie l’homme doit tenir compte du milieu dans lequel il se trouve. C’est là seulement que son épanouissement est durable.
Comment accéder à ce bonheur tant recherché par les hommes ?
Je propose une voie simple, qui est de l’essence de la vocation de l’homme, créé à l’image de Dieu.
L’homme doit conduire sa vie autour de la trilogie Prière-Travail-Espérance.
Prier sans cesse et prier toujours. Confier nos œuvres à Dieu afin qu’il les bénisse. Ce n’est point une question de religion. Je ne fais point de théologie. Il s’agit de comprendre que l’homme est la cristallisation de ses pensées profondes. L’homme est ce qu’il pense et non ce qu’il dit. Prier s’est donc penser profondément et positivement ses actes avant d’agir sa pensée et pour voir agir sa pensée. Prier, c’est contempler au plus profond de nous ceux à quoi nous aspirons. En sublimant nos désirs sains et nos pensées positives, nous prions. Quand le matin, avant de sortir du lit, l’ensemble de la journée est conçu et visualisé dans la plénitude, c’est la prière. Quand au déjeuner on pense à la souffrance de ceux qui ont semé le blé du pain avec compassion, on ne gaspille pas le pain, c’est la prière. Quand au coucher le soir, on visualise l’ensemble des activités du jour mourant en projetant celles du jour à naître, c’est prier. Il sera traité en détails de la prière plus tard au risque d’alourdir le message.
Travailler, sans cesse et travailler toujours. Travailler comme si jamais demain ne viendra, car un effort opiniâtre vient toujours à bout de tout. Le corps de l’homme est doté de nombreux systèmes d’autoprotection ou d’autodéfense. Un corps fatigué sait toujours exigé le repos. Il ne faut donc pas obliger le corps à prendre repos s’il ne le veut pas. Il ne faut pas se coucher pour attendre le sommeil. Il faut que le sommeil vous invite au repos. Il s’agit de travailler à créer, maintenir et améliorer tout ce qui concoure au bien en créant les conditions propices pour cela. J’y reviendrai aussi.
Espérer, est logique sinon on aurait travaillé pour rien. Espérer n’est pas attendre passivement. C’est surveiller ; c’est faire comme la bonne dame ayant mis du lait au feu. C’est agir comme le soldat qui en sentinelle veille. Espérer c’est avoir du flair.
Voilà en somme la vocation de l’homme aspirant au bonheur.
Ces trois actions doivent toutes être menées de concert et dans la synchronie la plus parfaite.
Amis lecteurs, vos commentaires seront bienvenus.
[1] La société doit être prise dans son sens le plus large. Elle intègre la communauté des hommes, l’environnement et leurs dépendances connues ou non.